jeudi, mai 01, 2008

Du rififi chez les Houellebecq

Asseyez vous avant d'ouvrir ce lien car la photo de la Mère de Michel peut surprendre !

2 petits morceaux choisis de l'article de Florence Noiville :

"Tel fils, telle mère ? Elle a la langue verte et bien pendue, elle ne mâche pas ses mots la vieille dame. Dans un avertissement à "l'ami lecteur", elle écrit : "Si une renommée non préméditée par moi-même a porté mon nom dans tes neurones du commérage et que tu cherches un règlement de comptes dans la famille Houellebecq, referme ce livre (...). Ne t'attends pas non plus à voir des tripes sur la table, les tripes c'est fait pour digérer et chier et c'est déjà pas mal. Si en plus, on leur demande d'écrire, ça peut faire que de la merde.""
.../...
"Le plus étonnant dans cette histoire, c'est l'impunité dont bénéficie le père - qui semble pourtant s'être désintéressé tout autant que sa femme du petit Michel. C'est aussi la symétrie des griefs. Tandis que Houellebecq, dans Mourir, accuse sa mère de ne pas l'avoir suffisamment "bercé, caressé, cajolé" quand il était enfant, Lucie Ceccaldi écrit que son fils a toujours été incapable d'aimer. "Il a peut-être fait des progrès en aimant son chien Clément. Mais maintenant je voudrais qu'il aime un chat, dit-elle. Parce qu'un chat c'est plus difficile à aimer qu'un chien. (...) Autrement, je ne veux plus entendre parler de lui." Plus explicite encore : "Mon fils, qu'il aille se faire foutre par qui il veut avec qui il veut, qu'il refasse un bouquin, j'en ai rien à cirer. Mais si par malheur, il remet mon nom sur un truc, il va se prendre un coup de canne dans la tronche, ça lui coupera toutes les dents, ça, c'est sûr ! Et ce n'est pas Flammarion ni Fayard qui m'arrêteront."

Voilà, qu'on se le dise. Encore une petite louche sur l'"arrogance de se prendre toujours pour l'être supérieur", sur l'arriviste cupide "prêt à faire n'importe quoi pour parvenir à la fortune et à la renommée" et la messe est dite. Une petite fessée à cinquante ans de distance. Un sombre lavage de linge sale en famille par livres interposés. Une belle étude de cas pour étudiants en psychologie ("En vous appuyant sur une lecture comparée des Particules élémentaires et de L'Innocente, vous montrerez les racines d'une haine maternelle et filiale indéracinable").

Et Michel Houellebecq lui-même, qu'en dit-il ? Il serait actuellement à l'étranger, "entre l'Irlande et l'Espagne" et, indiquent les éditions Fayard, éditrices de son dernier roman, il "ne souhaite pas s'exprimer sur ce sujet". De toute façon, cela fait belle lurette qu'il n'ouvre plus le courrier de sa mère. Quant à lire ses livres... "

Un peu de musique sans rapport avec les textes précédents ... il a juste des airs d'un pote ex-collègue qui ressemble aussi à R.I.P Philippe Clay ...






2 commentaires:

El Ultimo Bastardo a dit…

Ah tiens y a la suite du rififi,enfin une autre entrevue plutôt, plus fouillée :

http://www.lire.fr/entretien.asp/idC=52325/idR=201/idG=

Anonyme a dit…

Houellebeck (que je n'aime pas beaucoup mais qui fascine pas mal de mecs dont une que j'aimais beaucoup, donc j'ai un peu lu), gainsbourg,un peu de psycho, appelle moi quand tu viens en France qu'on se prenne un café, tu veux? :-)))