dimanche, avril 04, 2010

Aie ...

J'aime pas trop les voix plaintives, fatiguantes, qui chialent tout le temps mais les paroles de ces chansons se sont incrustées dans ma mémoire inhibée. Cela m'interpelle quelque part comme dirait Bouyges ... et finalement je trouve cela intéressant
Y a que les cons qui ne changent pas d'avis .... il paraît :

Bon le début ressemble à Billie Jean en un petit peu plus lent mais après ça change


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Y a une époque on écoutait les clash,
y a une époque volutes dans les cafés,
y a une époque on était Solidarnosc.
I live by the river.

Y a une époque on était rouge au cœur,
ouais sans parti mais partisans de l'âme,
y a une époque on était bleu des flammes.
I live by the river, I live by the river.

Uniformisées nos éducations
toujours entre le blé et le pognon.
Les mômes ne rêvent plus de marcher sur les lunes,
ils rêvent de savoir comment s'faire de la thune.

Y a une époque les filles avant le poing levé
aujourd'hui c'est plutôt culotte baissée.
Quand je serai grande moi j'srai poupée gonflable
pour des millions à se branler sur mon âme sur la toile.

Y a une époque on rêvait d'autre chose,
autre chose que des Dieux des communautés.
Aujourd'hui c'est tous différents dans la même merde,
aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde.

Y a une époque on avait feu des idées,
y a une époque on osait liberté.
Aujourd'hui on ose plus que sauver son cul
en marchant sur celui d'à côté.

Y a une époque Paris c'était Paris,
y a une époque les filles étaient jolies,
y a une époque quoi te dire, on rêvait,
y a une époque nos luttes, dans les cafés.

En cendres au fond d'un cendrier,
bébé y a quelque chose de louche
toi tu rentres plus dans les bars,
t'es partie dans la fumée.
Quand on se partageait la flamme,
toi et moi, de bouche en bouche.
Et nos bouches orphelines
qui ont plus rien à sucer
qu'à mouiller dans le vide
bébé tu m'as laissé tout seul.
Tu sais me manqueront toujours
ces nuits où tu disais
allume-moi, allume-moi,
fais moi venir entre les lèvres
et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche
jusqu'à mourir dans la bouche, jusqu'à mourir, jusqu'à mourir ..
A la lumière de nos amours
comme un mégot sur du velours
en cendres au fond d'un cendrier,
il faudra bien mourir et me finir entre tes lèvres,
quand dans le ciel on se soulève
contre la gravité du monde,
mon amour quand tu tires,
quand tu fais brûler l'oxygène,
quand tu fais du bien dans la veine,
quand tu consommes et tu consumes,
quand on parle avec Dieu,
quand de nos feux c'est l'extinction
de l'incendie à l'horizon,
quand j'ai plus le choix que m'éteindre, rallume-moi, rallume-moi, rallume-moi, rallume-moi..

T'es ma nicotine, t'es mon oxygène, t'es mon allumeuse, quand tu creuses ma tombe.
T'es ma nicotine, t'es mon oxygène, t'es mon allumeuse, quand tu creuses ma tombe,
quand je te prends quand je t'allume toi tu veux que j'avale, quand t'as le feu au bout de toi, toi tu dis j'ai pas mal.
Quand je te prends quand je t'allume toi tu veux que j'avale, quand t'as le feu au bout de toi, toi tu dis j'ai pas mal.

Dans la violence de nos amours, sûr, en mégot sur du velours nous partirons dans la fumée, mon amour les yeux fermés.
Je te respire et tu m'inspires jusqu'à nos expirations ..
Où allons-nous, le savons-nous, non sûrement pas en France.
Mon amour dans les lieux publics on a viré délinquance, finies les soirées enfumées et les gitanes qui dansent.

Et les gitanes qui dansent, et les gitanes qui dansent ..
I live by the river (x4)

DS

Anonyme a dit…

Faut du gazoil dans la bagnole,
La carte bleue dans la chatte,
Faut de la dinde pour noel,
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait,
Pour oublier la solitude,
Faut des gonzesses à la télé,
Ouais faut des pilules pour bander,
Faut du gazon dans les tabacs,
Il faudrait arrêter d'fumer,
La salle de sport sur des machines,
Faut s'essouffler faut s'entraîner,
Faut marcher dans les clous,
Faut pas boire au volant,
Faut dépenser les ptits sous,
Faut du réseau pour les enfants,
Faut ressembler à des guignols,
Faut que tu passes à la télé,
Pour rentrer dans les farandoles,
De ceux qui ont le blé...
Jme ballade dans les grandes surfaces,
J'ai pas assez mais faut payer,
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées,
Les gens parlent mal les gens sont cons,
Au moins tout aussi cons que moi,
A se faire mettrer à sfaire baiser,
Sûr à sfaire enfanter,
Des bébés par des hologrammes,
Des mots d'amour par satellite,
Mais ces connards ils savent pas lire,
Ils savent même pas se nourrir,
Des OGM dans les bibrons,
Ouais c'est tant mieux ça f'ra moins con,
Quand ils crèveront en mutation,
Des grippes porcines sur des cochons,

Oh non l'homme descend pas du singe,
Il descend plutôt du mouton,
Oh non l'homme descend pas du singe,
Il descend plutôt du mouton...

Faut marcher dans les clous,
Faut pas boire au volant,
Faut dépenser ses ptits sous,
Faut du réseau pour tes enfants,
Faut ressembler à des guignols,
Faut passer à la télé,
Faut rentrer dans les farandoles
De ceux qui font le blé...

Il parait qu'il faut virer les profs,
Et puis les travailleurs sociaux,
Les fonctionnaires qui servent à rien,
Les infirmières à 1000 euros,
Faut qu'ça rapporte aux actionnaires,
La santé et les hopitaux,
Va tfaire soigner en Angleterre,
Va voir la gueule de leurs métros,
Faut qu'on se fasse une raison,
On a loupé nos transactions,
On s'est laissés prendre le cul,
Par nos besoins nos religions,
Il faut foutre le portables aux chiottes,
Et des coup d'pioche dans la télé,
Faut mettre les menottes
A chaque présentateur du JT...

J'accuse !
Au mégaphone dans l'assemblée !
J'accuse ! J'accuse ! J'accuse !
Au mégaphone dans l'assemblée !

Faut du gazoil dans la bagnole,
La carte bleue dans la chatte,
Faut de la dinde pour noel,
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait,
Faudrait de l'herbe dans les tabacs,
La salle de sport sur des machines,
Faut s'essouffler faut s'entraîner,
Jme ballade dans les grandes surfaces,
J'ai pas assez mais faut payer,
Je cours au gré des accessoires,
Et des conneries illimitées,
Jme ballade dans les grandes surfaces,
J'ai pas assez mais faut payer,
Je cours au gré des accessoires,
Et des conneries illimitées...

DS

Anonyme a dit…

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.
Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
Les jours se ressemblent et putain que c'est triste à mourir quand on a rien pour soi, que le chèque de fin d'mois, la télé, le canapé et le crédit à payer.

Je vais les rues, je vais les lieux où on ne m'attend pas, ceux que je croise au fond des yeux non, ne me voient pas.
Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien, des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins.
Je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste.
Parano dans les rues putain je parle seul, toxico au pognon je vais droit au cercueil en or s'il vous plaît je voudrais qu'on m'inhume mais j'ai les moyens que de la fosse commune.
Un jour c'est vrai je vais finir par me trouver un flingue et je descendrai dans la rue, si tu bouges je déglingue!
Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête mais putain ça sera pas pire que mon putain de quotidien.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.

J'ai des amis, j'ai des amours, je connais pas leur nom on surfe tous au gré des toiles, sûr qu'on est pris dedans, sûr qu'on est rien de rien, que du vide, que du vent, sûr qu'on est rien, rien, que des morts, que des morts vivants.
Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami et les stations s'enchaînent moi je sors à Vitry dans les couloirs du métro je crache sur les murs mais la nation me guette, mais la nation me guette.
Je suis un homme mort, coincé entre quatre murs.
Je suis je suis, je suis je suis un homme moderne, je me cogne la tête et j'essaie de m'enfuir mais les miradors guettent ouais les miradors guettent.

Je sais qu'ils me regardent en haut, du haut des satellites dans mes rêves d'Amérique moi je tente de fuir. Le lendemain qui m'attend ? Le couteau, le couteau dans le dos.
Je sais bien au fond de moi-même qu'ils veulent me faire la peau.
Trois jours dans le métro moi je suis le troupeau, direction l'abattoir à quatre pattes sur le dos ils me mettront comme ils ont mis mes parents et les tiens pour qu'un putain d'actionnaire nage avec les dauphins.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.
je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.

Amphétamine sous lexomil, extasie sous valium, l'héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums. Des cachets pour maman, des antidépressions. Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants.
Neuroleptiques toujours, sûr qu'on cherche le jour où nous verrons lumière dans tant de contre-jours. Société c'est perdu nos amours sous tranquillisants qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants.
Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?
Ici tout est fini paris n'est plus Paris, chez les gauchistes dans la droiture, chez les anars de mon pays y a que les télés qui s'allument et les filles qui disent oui.

Satellite ectasy, somnifère sur mon esprit, est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?
Temps modernes à la mine je cherche qui je suis, pour un coup de soleil faudra payer le prix.
Les pornos et les joints non, ne me font plus rien.
Moi je crache mon venin à la face du destin.
Les stations de métros sont mon unique route, sous l'acide des pluies, passer entre les gouttes alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine, qui pourra remplacer le poison dans la veine ?
DS

El Ultimo Bastardo a dit…

ah oui quand même !!!

Merci pour ces belles paroles !